Les étudiant-e-s trompé-e-s !

Samedi dernier, il a été connu que la Confédération a décidé de ne pas négocier l’adhésion suisse à Erasmus+, en contradiction avec toutes les déclarations faites auparavant. L’Union des étudiant-e-s de Suisse (UNES) se sent à juste titre trompée et appelle, avec d’autres associations, la Confédération à entamer immédiatement des négociations pour la pleine association de la Suisse au programme Erasmus+.

Suite à la publication, samedi, d’articles dans des journaux suisses allemands (St. Galler Tagblatt et Luzerner Zeitung), il est devenu public que le Secrétariat d’Etat à la formation à la recherche et à l’innovation (SEFRI) n’est pas en négociation avec l’Union Européenne sur la pleine association de la Suisse à Erasmus+. Ces nouvelles sont en contradiction totale avec les déclarations que le SEFRI avait jusqu’à présent formulé ; notamment que suite à la ratification du protocole sur la Croatie et l’adhésion pleine au programme de recherche Horizon 2020, l’association à Erasmus+ serait un de ses buts premiers.

L’UNES se sent flouée et ne cache pas sa déception devant ces mauvaises nouvelles pour les étudiant-e-s de Suisse. L’UNES demande au SEFRI d’entamer immédiatement des négociations avec la commission européenne et demande que l’association pleine de la Suisse soit effective dès 2018. « La solution transitoire met l’accent sur la mobilité estudiantine, et néglige les autres parties du programme Erasmus+ », dit Josef Stocker, co-président de l’UNES. « Erasmus+ est un programme de coopération et de soutien pour la formation professionnelle et générale, pour la jeunesse et le sport. La formation professionnelle, entre autres, pourrait profiter énormément de l’association de la Suisse à Erasmus+ », précise M. Stocker.

La solution transitoire actuelle ne pourra en aucun cas remplacer Erasmus+. L’appel lancé samedi par le Conseil Suisse des Activités de la Jeunesse (CSAJ) et signé par différentes associations de jeunesse démontre clairement qu’il n’y a pas d’équivalent à Erasmus+ et que les négociations pour l’adhésion doivent être entamées au plus vite. « Pour qu’une solution transitoire de longue durée soit acceptable pour les étudiant-e-s ainsi que pour la formation professionnelle et les associations de jeunesse, elle devrait être dotée de moyens financiers beaucoup plus importants. Et même dans ce cas, un projet uniquement suisse ne serait jamais un équivalent à un programme européen de mobilité » conclut Stocker.

Pour de plus amples renseignements, veuillez vous adresser à :
Josef Stocker

Vous trouverez l’appel lancé par le CSAJ et signé, entre autres, par l’UNES sous ce lien :
http://www.sajv.ch/wp-content/uploads/2017/02/20170204_Appel-Erasmus.pdf

Communiqué de presse