Dans son communiqué de presse du 1er octobre 2013, l’OFS a présenté ses nouveaux scénarios concernant tous les niveaux de formation. Concernant le niveau tertiaire, si l’OFS prédit une hausse marquée des étudiant-e-s dans les hautes écoles spécialisées, il prévoit un recul modéré du nombre d’étudiant-e-s dans les hautes écoles universitaires, dû en partie à la stagnation du nombre de maturités gymnasiales et d’étudiant-e-s étrangers/ères. Cette prévision ne peut que rassurer les différent-e-s parlementaires et responsables de la formation qui semblent si inquiets/ètes de l’explosion du nombre d’étudiant-e-s qu’ils/elles ne cessent de demander des mesures de sélection à l’entrée des hautes écoles ! Ne parlons même pas de la vendetta à l’encontre des étudiant-e-s étrangers/ères, soit disant trop nombreux/ses, alors même que les chiffres officiels indiquent le contraire. Pragmatiquement, ces prévisions confirment que comme constaté depuis longtemps déjà, la maturité représente une première sélection importante dans l’accès aux études supérieures. La Suisse, en comparaison européenne, accuse un des plus faible taux d’étudiant-e-s. Ceci principalement en raison de la forte sélection à l’œuvre au niveau du gymnase, qui affiche un taux de maturités de seulement 20%, là où nos pays voisins sont proches des 80%. Non seulement peu de jeunes accèdent aux études supérieures, mais de plus, une sélection est encore à l’œuvre lors de la première année de bachelor dans certaines branches d’études. Il n’en reste pas moins qu’une sur-occupation des auditoires dans certains cours est à constater, qui prétérite les conditions d’études. La question que nous devons nous poser, lorsque nous mettons cette constatation en relation avec les prévisions de l’OFS, est la suivante : la surpopulation présumée dans les hautes écoles n’est-elle pas due à une mauvaise gestion des infrastructures liée à une politique de la formation basée sur une vision à court terme? En effet, les problèmes de sur-occupation des auditoires dans certains domaines d’études ne sont pas apparus soudainement il y a quelques mois. Ils sont le résultat de choix en matière de gestion des infrastructures et de personnel qui ne laissent que peu de place aux besoins des étudiant-e-s en matière de salles et d’encadrement. Force est de constater que les moyens alloués aux hautes écoles ne sont pas suffisants pour permettre un développement durable de ces dernières, en matière d’infrastructures et de personnel. La tendance actuelle est de reporter ce manque de moyens sur les étudiant-e-s, via des taxes d’études élevées, en prétextant que ces rentrées d’argents permettront d’améliorer les conditions et la qualité des études; alors même que les taxes d’études sont censées être un émolument administratif. Or, au lieu de régler les problèmes de « surpopulation » en sélectionnant via des moyens qui favorisent la reproduction sociale et creuse encore plus le fossé entre les strates socio-économiques de la population (augmentation des taxes d’études, numerus clausus, etc.), la Confédération et les cantons ne devraient-ils pas investir plus dans la formation afin de permettre aux hautes écoles de se développer et d’accueillir les futurs cerveaux qui feront la Suisse de demain ? En deux mots, pourquoi est-ce aux étudiant-e-s de subir au niveau financier et au niveau des conditions d’études, les choix discutables des responsables de la formation ? Il manque, au final, une vision sur le long terme d’une politique de la formation et les moyens de la soutenir.
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Pour une politique durable de la formation
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