Avec un engagement clair envers Erasmus, les bases de la réassociation du programme éducatif le plus important d’Europe sont posées sur le plan diplomatique. Il est désormais impératif d’en garantir le financement dès que possible.
« Une réassociation aussi rapide que celle à Horizon est nécessaire », déclare Nadège Widmer, co-présidente d’UNES. Alors que les fonds sont déjà alloués pour Horizon, le financement pour Erasmus+ est toujours en attente. L’UNES appelle le Conseil fédéral à présenter rapidement un message de financement. L’importance de cette démarche est soulignée par le fait qu’en février des Résolutions cantonales demandant un message de financement rapide ont été déposées dans 16 Parlements cantonaux. Pour assurer la meilleure intégration possible des étudiant-e-s des hautes écoles suisses dans l’espace européen de l’enseignement et de la recherche, une collaboration avec l’UE est plus que jamais nécessaire.
« Actuellement, la Suisse est traitée comme un État tiers, ce qui signifie que chaque échange nécessite des démarches administratives supplémentaires, les étudiant-e-s suisses devant soumettre leurs demandes d’échange via une agence suisse auprès d’Erasmus+ », explique Nadège Widmer. Les chiffres de la mobilité le démontrent très clairement : les barrières à la formation à l’étranger demeurent malgré le programme temporaire SEMP. La réintégration à Erasmus+ et la simplification administrative qui en résulte bénéficieront à l’ensemble des personnes en formation.
L’UNES demande à la Suisse de rejoindre Erasmus+ dès que possible, sans attendre le nouveau programme en 2028. En effet, le secteur éducatif et de la recherche suisse perd en compétitivité chaque jour. C’est une course contre la montre pour que l’écosystème FRI suisse puisse jouir de tous les bénéfices des programmes Européens. Ce sont les places financières, d’innovation et d’industries toutes entières qui observeront très directement les bénéfices d’une formation qui se développe à l’international. Seule une adhésion avant 2028 permettra aux institutions de formation supérieure et aux instituts de recherche de continuer de se profiler dans la concurrence internationale.
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