L’UNES a déposé sa prise de position sur le message FRI. Elle demande une croissance du budget de 3,5% et critique le manque d’engagement du Conseil fédéral en matière de politique européenne.
Un investissement dans le domaine FRI est un investissement dans l’avenir et la prospérité de la Suisse. Pour l’UNES, il est donc absolument incompréhensible que la Confédération veuille procéder à une réduction de fait avec le budget visé. En plus de dénoncer le sous-financement continu du domaine de la formation, l’UNES suggère des adaptations dans le domaine de la numérisation durable et de la durabilité. Il est réjouissant de constater que le message FRI 2025-2028 ancre une fois de plus la pleine association de la Suisse au programme Erasmus comme objectif national commun. En outre, la compétitivité doit être renforcée, ce qui suppose à nouveau une participation de la Suisse à la coopération européenne en matière de recherche et d’éducation. Le domaine FRI de la Suisse ne doit pas manquer le train de ses partenaires européens. Le Conseil fédéral et le Parlement doivent maintenant prendre des mesures concrètes pour atteindre ces objectifs.
Dans l’ensemble, l’UNES estime que l’accent est trop fortement mis sur la « productivité et la croissance », alors que la formation, en tant que valeur isolée, est trop peu présente dans le message FRI.
Participation des étudiant·e·s
De plus, l’UNES demande dans sa prise de position une plus grande implication dans les organes basés sur la Loi sur l’encouragement et la coordination des hautes écoles (LEHE). Selon les recommandations du message de Bologne, la participation des étudiant·e·s en fait partie, puisqu’ils et elles représentent la plus grande partie des membres des hautes écoles. L’UNES avait déjà son mot à dire avant l’actuelle LEHE. La participation renouvelée aux décisions favoriserait la démocratisation de l’espace des hautes écoles également au niveau national.
La prise de position peut être consultée ici (en allemand).